jeudi

Gena à Cale

Cher Cale,


Je me souviens de vous, oui, oui, très bien même. Il est souvent question d'une brunette, dans votre sillage... Ça me rappelle quelque chose. Quelqu'un plutôt, ou quelqu'une. C'était l'été, cette année-là ou une autre année...

Un après-midi, après ma baignade, je suis allée me faire bronzer dans les dunes. Je voulais un coin tranquille, pour bronzer sans traces de maillot vous comprenez... J'ai trouvé un coin idéal, désert, mer et sable à perte de vue. Le sable était un peu chaud mais pas trop. Pas de vent. J'avais un drap de plage immense : je l'ai posé, je me suis installée. J'ai enlevé ce que j'avais, le peu que je portais sur moi : j'ai tout retiré. Ah, que c'est bon d'être libre ! J'adore être nue. J'avais un bouquin mais je l'ai à peine ouvert. Je suis restée seule un moment. Je rêvais... Je me tournais d'un côté, et de l'autre, sur le ventre ou sur le dos pour exposer tout mon corps. Je sentais le soleil sur ma peau, ça la rendait chaude et douce. Je me caressais les seins... Ils sont doux sans rien qui les bride...

Je ne l'ai pas entendue arriver. Mais tout à coup, une fille était là, debout, qui me regardait. Je ne la voyais pas bien, car elle était dans le soleil, mais sa silhouette était parfaite. Elle se tenait droite, et son ombre était sur moi. Elle me cachait le soleil, alors j'ai protesté : « Eh, vous permettez qu'on bronze ? «

Alors elle s'est écartée, s'est penchée vers moi avec un sourire, très à l'aise, et m'a dit :

« Oh pardon ! Je ne voulais pas vous déranger. Je cherchais un coin tranquille. Je ne m'attendais pas à vous ! »

Puis, très vite :

« Vous avez des seins superbes ! »

C'est bien ce que je me disais. Elle appréciait le spectacle. Cette fille me plaisait.

« Merci ! Ils sont aussi très doux vous savez...

Vous voulez bronzer ici ? Installez-vous !

- Bronzer ? Si on veut, oui... »

Elle s'est posée à côté de moi, puisque je l'invitais.

Mais avant de s'allonger, elle a pris son temps, en se baissant, puis accroupie, puis à genoux, elle n'arrêtait pas de me regarder. Je la regardais aussi : c'était une belle brunette. Elle n'avait pas besoin de bronzage : sa peau était de miel. Elle a tout enlevé, en me fixant droit dans les yeux. Ma parole, elle me faisait un vrai strip-tease ! Elle n'avait pas grand'chose à retirer mais elle faisait ça bien, en prenant son temps, en se caressant devant moi. Elle avait un corps parfait, ferme et bien roulé. J'avais envie de la toucher.

Mais c'est elle qui a commencé :

« Vos seins sont doux, c'est vrai ? »

J'étais redressée sur mes coudes, je lui ai présenté mes seins dans mes mains :

« Viens voir ! »

Elle s'est approchée, elle m'a caressé les seins. Elle me regardait toujours.

C'est incroyable ce que cette fille me faisait de l'effet !

Elle prenait mes seins dans ses mains, à pleines mains et par en dessous, et les soupesait et les pressait et les pinçait un peu, exactement comme j'aime, ça me rendait dingue.

Sa bouche : j'ai eu envie de sa bouche... Et elle m'a embrassée.

Ses seins, ses seins contre les miens, c'était une sensation incroyable : je les touchais, je les caressais, je les prenais moi aussi dans mes mains...

Elle s'est penchée et m'a sucé les seins, l'un après l'autre : j'avais envie de crier tellement c'était bon. Et elle descendait, le ventre, les fesses, elle voulait tout, toucher caresser, embrasser lécher, et j'aimais ça, ça m'excitait, ma chatte se mouillait et s'ouvrait... pour elle. Alors elle est venue, l'a regardée, l'a caressée, y a glissé ses doigts pour l'écarter, y a mis sa bouche, sa langue, dessus, ses doigts, dedans... Elle était au dessus de moi et m'a présenté la sienne, juste au dessus de ma bouche. C'était du miel, une fleur exotique ou quelque chose comme ça, luisante et trempée : je l'ai pressée contre ma bouche et j'y ai enfilé ma langue, j'ai bu son jus et sucé ses plis, ses lèvres, son clito tout excité... Le mien n'en pouvait plus sous ses doigts habiles, sa langue experte : elle m'a fait jouir, vite, j'en ai crié ! Mon cri résonne encore dans les dunes... Le sien a suivi en écho, j'ai senti comme ça la secouait, on s'est cabrées toutes les deux comme des bêtes, quel pied !

On est restées là encore un moment, mais après, j'avais trop chaud, du sable partout et envie de bouger : je me suis levée pour rentrer.

Elle est partie de son côté, je ne sais pas qui était cette fille.

En rentrant au club, je me suis baignée à la piscine, puis j'ai pris une douche. Je me sentais bizarre, un peu frustrée : une fille, c'est bien mais il manque quelque chose... J'avais envie d'un mec !

C'est à croire que vous le saviez : tout à coup vous étiez là. Le temps de vous voir arriver, vous étiez à un pas. Je vous aimante ou quoi ? Bon, j'en avais très envie c'est vrai... Je vous l'ai bien fait comprendre. Vous ne vous êtes pas fait prier ! Vous bandez divinement... Vous m'avez prise debout, comme ça, dans cette douche, et c'était merveilleux d'être pénétrée, c'était exactement ce que je voulais !

Vous vous souvenez, vous ne vouliez pas que je crie ? Vous avez plaqué votre bouche contre la mienne, vous m'avez embrassée et j'ai crié dans votre bouche...

J'ai voulu vous voir jouir, vous m'avez montré et m'en avez mis partout, j'ai ri et c'était bon !


Vous savez que vous tombez toujours à pic, vous ?


Gena





dimanche

3e lettre de Cale H...


"Chère Gena,

Notre troisième rencontre m’a profondément troublé. À tel point que je me rends compte que j’en deviens impoli ! J’oublie de vous demander comment vous allez, de me partager vos délices et vos délires que j’ai pu connaître, un peu… trop peu… Qui sait ? Nous nous reverrons peut-être encore !

Cette troisième rencontre n’aurait jamais dû exister. Nous étions tous les deux dans un rôle qui n’était pas celui de nos rencontres précédentes. Qui peut-être n’était pas vraiment dans notre vie. Du moins, pour moi, c’était un rôle de substitution.

Je sortais à l’époque avec – enfin, je devrais dire plutôt j’entrais à l’époque dans – une petite brunette charmante qui adorait faire l’amour en levrette et qui avait eu la curieuse idée de faire, je ne sais pas trop comment, une petite fille. Alexandra. 3 ans. Charmante, quoique bavarde. Ce jour-là, ma brunette m’avait demandé si je pouvais m’occuper d’Alexandra. Elle me disait avoir à faire… je soupçonnais qu’elle avait surtout envie d’aller baiser ailleurs, et je ne l’en blâmais pas nécessairement. Enfin, je m’égare. J’avais donc décidé d’aller au parc. C’est un endroit agréable où il y a une plaine de jeux surveillée. Alexandra adorait y aller, rencontrer de nouveaux petits amis… et je soupçonnais que, sans s’en rendre compte, elle les allumait comme sa mère m’avait allumé !

Alexandra jouait donc et je rêvais nonchalamment, couché dans l’herbe. Soudain, je vous vis arriver. Il n’y avait pas de doute. C’était bien vous. La crinière blonde superbe. Le corps si fin qu’il pourrait passer dans le chas d’une aiguille s’il n’y avait vos seins arrogants et si tentants ! Et cette commissure au creux de votre corps que je ne faisais qu’imaginer, cachée par une mini-jupe dévoilant des jambes à en bander… Je bandais déjà, dois-je vous l’avouer ! Vous étiez là, et vous teniez la main à un bambin de 4-5 ans… Vous m’avez reconnu et vous m’avez dit : c’est Spencer, mon fils… Celui-ci s’est enfui avec un sourire démoniaque vers la plaine de jeux. J’eus un doute : devais-je aller rechercher Alexandra pour la protéger de ce garçon qui semblait savoir ce qu’il voulait ?

Mon doute n’eut pas le temps de s’installer ni de se concrétiser en action. Vous vous étiez installée à une dizaine de mètres de moi, dans une position qui vous permettait de jeter un œil sur la plaine de jeux, tout en en jetant un autre vers moi. Je ne savais pas trop que faire à vrai dire. Mon sexe était gonflé comme il l’avait rarement été, mais nous étions dans un endroit public et – visiblement – vous ne vous étiez pas assise à côté de moi.

Vous me regardiez pourtant. Avec insistance et un sourire ravageur. Je vous vis allonger vos longues jambes. Je vous vis remonter, rien qu’un peu, votre courte jupe. Je vis vos doigts de la main droite caresser d’abord cette jupe si courte et si relevée, et puis s’aventurer plus loin. Je vis vos doigts commencer à exécuter un mouvement de haut en bas et de droite à gauche là où de toute évidence devait se trouver votre sexe, qu’il me semblait apercevoir puisque vous n’aviez, visiblement, pas de culotte. Le mouvement se faisait parfois rapide, parfois lent, parfois profond, parfois superficiel. Vos doigts allaient et venaient. Votre visage se transformait à vue d’œil. Vous sembliez vivre des moments d’extase inouïs… et c’est sans doute ce que vous viviez. Moi, j’étais là, immobile, figé. Calé. Je vous regardais… et c’était bon. Je ressentais une joie indicible. Je n’étais qu’un regard, mais dans ma tête j’étais vos doigts qui s’animaient dans des caresses de plus en plus humides et libidineuses. C’était vraiment émouvant. Votre regard était, quant à lui, erratique, plongé dans un autre monde… sauf quand tout à coup vous m’avez regardé droit dans les yeux et que je vis sur vos lèvres s’inscrire un sourire béat et lumineux. Mon regard ne put s’empêcher de revenir à votre main, toujours posée sur votre sexe, et je crus bien voir s’échapper un fin filet d’un liquide dont le goût douçâtre et chaud me revint instantanément en mémoire.

Je me remettais à peine de ce spectacle incroyable lorsque je vis votre fils Spencer revenir calmement vers vous, tenant, bien entendu, par la main la mignonne Alexandra. Ils étaient adorables. Dès qu’ils vous atteignirent, Alexandra courra vers moi en riant aux éclats. Elle me raconta les mille folies qu’ils avaient accomplies. Après quelques minutes, Spencer s’approcha de nous pour récupérer Alexandra. En passant, il me glissa un bout de papier sur lequel sa maman avait écrit :
Oups ! J’étais estomaqué. Je ne savais plus trop que faire. Ni comment faire. Je vous ai regardée et votre sourire m’encouragea, avec un léger mouvement de la tête. Jamais on ne m’avait lancé un tel défi. Je n’allais pas caler. Pas maintenant.

Je me suis assis en position de tailleur, j’ai descendu doucement la fermeture de ma braguette, et j’ai sorti – ou bien est-il sorti lui-même tout seul tant il était gonflé – mon sexe qui ne s’y attendait pas vraiment. J’ai essayé de contrôler sa sortie, mais un fait est certain : il était là à l’air libre. J’ai décalotté mon membre et mes doigts timides mais agiles commencèrent à roucouler autour de mon gland. C’était un mouvement quasi imperceptible pour quelqu’un qui n’aurait pas su ce que je faisais. Mes doigts tournoyaient le long du frein de mon prépuce, là où c’est le plus sensible. J’en frissonnais à chaque mouvement sans savoir ce qui était le plus délicieux : ce plaisir physique que je me procurais ou le fait que vous me regardiez d’un air très concentré mais extatique ? J’aurais pu écourter la tension, mais je m’étais pris au jeu. Le mouvement restait discret. Je suais de lourdes gouttes de plaisir. Soudain, vous m’avez regardé plus attentivement encore, vous avez ouvert votre bouche en lui imprimant un mouvement d’aspiration. Vous étiez à dix mètres de moi, mais je me sentis réellement aspiré, secoué par une décharge exquise tout en sentant ma semence visqueuse s’étaler sur ma main. J’ai fermé les yeux pour essayer d’échapper à ce délire.

Quand je les ai rouverts, vous ramassiez vos effets pour vous diriger vers la plaine de jeux pour récupérer Spencer. Avant de vous en aller, vous vous êtes encore tournée vers moi, pour m’adresser un sourire et un baiser qui annonçaient la certitude d’une prochaine rencontre.

Alexandra m’a rejoint et je l’ai reconduite chez sa mère. Celle-ci, après avoir embrassé sa fille, m’a saisi dans ses bras et m’a susurré qu’elle rêvait de se faire prendre par derrière… Mais mon outil avant n’était plus en état. J’étais entièrement vidé, et pour la première fois de ma vie, je me suis enfui sans satisfaire cette magnifique brunette.

Je ne pensais plus qu’à vous !

Cale H"

Ce texte n'est pas de moi, c'est la troisième lettre de Cale.
Il va falloir que je réponde...