jeudi

Lettre de Cale H


"Chère Gena,

Quel bonheur de vous retrouver ici ! Êtes-vous toujours aussi tendre… enfin, tendre, c’est un euphémisme ! Je devrais plutôt dire « bandante », ou « entreprenante », ou « salope »… Je ne sais pas trop ! Nos rencontres ont toujours été tellement surprenantes !

Je me souviens de la première… Comment pourrais-je l’oublier d’ailleurs ? Ce fut une rencontre… humide !

C’était près d’une piscine où je venais de faire quelques longueurs. J’aime bien faire des longueurs en pensant à mon absence de langueur et à la longueur de ma trique quand je défonce une jolie brunette. Mais je m’égare… Je venais de faire quelques longueurs et j’avais rejoint les douches. J’adore prendre une douche bien chaude après avoir fait quelques longueurs. Il n’y avait personne dans la salle de douche et mes mains n’hésitaient pas à caresser au passage la jolie bosse de mon maillot. Ah, cette belle brunette allait voir ce qu’elle allait voir…

Mais c’est une blonde qui est entrée dans les douches. Et quelle blonde ! Un mini bikini rouge sculptait son corps qui était déjà sculptural ! C’est à peine si ses seins ronds pouvaient tenir en place. Ça, c’était de la poitrine. La petite culotte était vraiment petite. Mouillée, elle se collait sur une fente bien dessinée. Sûr, il ne devait pas y avoir beaucoup de poils par là… Elle me regarda d’un regard sulfureux… Enfin, vous m’avez regardé d’un regard sulfureux.

Moi, j’ai continué à savourer l’eau chaude qui dégoulinait. Je ne caressais plus ma bosse, mais elle n’avait pas disparu pour autant. Je pensais toujours à la brunette et à ce que j’allais lui faire… Elle allait le sentir ! C’est moi qui ai senti ! Sans prévenir, j’ai senti soudain se compresser sur mon dos deux tétons bien tendus et bien pointus. Mais surtout, j’ai senti une main se glisser dans mon maillot et saisir fermement ce qui ne pouvait même plus être qualifié de bosse. Je n’avais pas encore pris vraiment conscience de ce qui se passait que la main d’un geste habile décalottait mon membre et que les doigts agiles commençaient à roucouler autour de mon gland. À vrai dire, aucune brunette ne m’avait jamais fait un truc pareil. J’étais figé, bloqué entre deux seins qui tournoyaient dans mon dos, une main qui glissait sur mon ventre et une autre main qui s’activait insidieusement, me serrant, me desserrant, me recouvrant, m’étendant, me taquinant !

Je croyais que j’allais éclater quand je sentis vaguement les seins quitter mon dos, les mains me plaquer sur le mur et votre bouche m’engouffrer comme si elle n’avait plus rien mangé depuis des heures. C’est ainsi que j’ai découvert votre bouche plus envoûtante que deux vagins réunis, plus absorbante qu’un suçon tenace. Vous me suciez comme aucune autre femme ne m’avait jamais sucé, je le jure. Dans l’état d’excitation qui était le mien, je n’ai pas résisté longtemps. Dans un dernier mouvement de langue dévorant, vous m’avez fait gicler abondamment. J’étais dans un état d’extase absolu. L’eau chaude coulait sur ma peau pendant que ma semence arrosait votre bouche gourmande.

J’essayais vaille que vaille de reprendre mes esprits quand j’ai senti votre bouche m’abandonner, vos incroyables seins se coller à mon torse, vos bras entourer fermement mon cou et votre bouche se frayer un passage dans ma bouche. Votre langue onduleuse a alors déposé sur la mienne ce qu’elle avait gardé de mon sperme. Je l’ai sentie se détacher, accompagnée du reste de votre corps qui s’évaporait doucement. Je vous ai vue ramasser les deux triangles minuscules de votre soutien-gorge et tenter d’en recouvrir votre corps de rêve. Vous m’avez jeté un dernier regard sulfureux, vous m’avez souri en me disant « Je m’appelle Gena, mais jamais rien ne me gêna ! ». Et vous êtes partie.

Sur le moment, j’ai cru que je ne vous verrais plus et que je devrais me contenter de ce souvenir et de mes brunettes. Mais c’était mal vous connaître. Nous allions nous revoir et je n’ai jamais regretté une seule de nos rencontres.

Alors, vous retrouver ici… quelle merveille !

Cale H"


Ceci n'est pas un texte de ma plume : merci Cale !
Gena

dimanche

Siestivale

« Viens ! »

Je ne lui ai pas laissé le choix. Il n'a pas eu le temps de dire ouf. Je l'ai embarqué dans la chambre, et j'ai fermé la porte.

C'est l'heure de la sieste, on a bien le droit non ? Le droit d'ailleurs on s'en fout. Mais l'envie, ça oui on l'a. Moi en tout cas. Je sais que lui aussi. Il aime bien que je prenne les commandes, que le désir me guide. J'en suis toujours un peu intimidée, hésitante, comme s'il était dit que, quand même, ça ne se faisait pas... Mais j'en suis grisée aussi, car à chaque fois, alors que je m'en excuse presque, après, que je me justifie (« quelle coquine je fais, hein ? »), chaque fois il m'encourage, me conforte : « mais c'est très bien ! »

« Tu aimes ?

Oui ! »

C'est un homme délicieux que voulez-vous.

Enfin... c'est un homme !


Donc j'ai fermé la porte. Et le lit nous attendait. Mais là je n'ai pas hésité : « Ah non pas question de se coucher : pas tout de suite ! » Ni de se déshabiller, pas tout de suite non plus. Je voulais le caresser à travers les vêtements, d'abord... Je l'ai embrassé goulûment. Et il répondait, il en était gourmand... Et ses mains se glissaient déjà derrière, dans l'échancrure de mon pantalon, à la cambrure des reins, à la recherche des fesses, à les palper les caresser. J'adore !

Je me colle à lui un peu plus. C'est si bon que j'en gémis. Mes mains gambadent aussi, à travers son pantalon elles palpent les fesses, et puis devant : l'émotion se fait vive, à sentir la confirmation de son désir... Ohlala. Il a mis une ceinture, c'est vraiment sexy ça, il va me falloir l'enlever. Ô le geste, délicat et brute à la fois, de libérer un peu la boucle, puis toute la ceinture, comme un coup de fouet dans l'air... Je touche son sexe à travers le jean, je le dessine entre mes doigts, ça me fait de l'effet ! En même temps il ne perd ni son temps ni sa tête, a ouvert mon jean aussi, pour glisser sa main plus avant...

Et les seins ? Je lui offre mon décolleté, ils se dressent et se tendent vers lui : il se penche, libère un sein de sa dentelle, et le tête avec gourmandise. Il a choisi le gauche bien sûr, le plus sensible... Je m'en mords les lèvres de plaisir.

Je me sens toute chaude et mouillée en bas, tandis que ses doigts me caressent à travers la culotte... Oh, viens plus près ! (Je résiste à tout sauf au désir...) Et cette humidité-là me brûle, délicieusement. Alors sa main se glisse dedans, ses doigts trouvent et fouillent ma fente et je soupire, je gémis. J'en ai tant envie...

Envie de son sexe aussi. Alors je déboutonne, j'ouvre, je libère, à bas le pantalon, je caresse à travers le slip ce membre dur et doux et chaud, et puis j'enlève tout, à bas le slip aussi, il faut que je me penche et que j'y goûte, ce gland cette verge, c'est trop bon !

Je résiste encore à l'appel du lit, ne pas s'allonger tout de suite... Debout, nous alternons, l'un ou l'autre penché, sur la pointe des pieds ou sur une jambe, nous voici nus et face à face : je prends son sexe en main, je le guide vers ma fente qui le réclame, pour une caresse du gland sur ma vulve, et puis une pénétration douce, avide, fusionnelle, corps à corps et bouches unies...

J'ai envie d'autre chose encore. Je ne dis rien mais je fais. Il me suit dans cette danse que je guide, nos corps aiment danser ensemble, cet accord ce jeu...

Je me penche en avant, sur le bois du lit, à hauteur de mon pubis, je lui tends les fesses et l'attire à moi, j'ai envie de ça, être prise par derrière... Il vient me lécher, sa langue est un délice et j'aime ça d'habitude, mais là je veux autre chose... Il a compris, il vient, mon vagin est ouvert offert, et son pénis entre et va et vient, encore et encore... Je sens ses cuisses contre mes cuisses, ses couilles me taper doucement à chaque mouvement... Délice et plaisir me submergent, je vois des étoiles et je gémis, je me tiens au lit et je crie !

Nous finirons par nous coucher, enfin, et jouir ensemble, face à face, les yeux dans les yeux...


Quelle coquine je fais, hein...