jeudi

Gena à Cale

Cher Cale,


Je me souviens de vous, oui, oui, très bien même. Il est souvent question d'une brunette, dans votre sillage... Ça me rappelle quelque chose. Quelqu'un plutôt, ou quelqu'une. C'était l'été, cette année-là ou une autre année...

Un après-midi, après ma baignade, je suis allée me faire bronzer dans les dunes. Je voulais un coin tranquille, pour bronzer sans traces de maillot vous comprenez... J'ai trouvé un coin idéal, désert, mer et sable à perte de vue. Le sable était un peu chaud mais pas trop. Pas de vent. J'avais un drap de plage immense : je l'ai posé, je me suis installée. J'ai enlevé ce que j'avais, le peu que je portais sur moi : j'ai tout retiré. Ah, que c'est bon d'être libre ! J'adore être nue. J'avais un bouquin mais je l'ai à peine ouvert. Je suis restée seule un moment. Je rêvais... Je me tournais d'un côté, et de l'autre, sur le ventre ou sur le dos pour exposer tout mon corps. Je sentais le soleil sur ma peau, ça la rendait chaude et douce. Je me caressais les seins... Ils sont doux sans rien qui les bride...

Je ne l'ai pas entendue arriver. Mais tout à coup, une fille était là, debout, qui me regardait. Je ne la voyais pas bien, car elle était dans le soleil, mais sa silhouette était parfaite. Elle se tenait droite, et son ombre était sur moi. Elle me cachait le soleil, alors j'ai protesté : « Eh, vous permettez qu'on bronze ? «

Alors elle s'est écartée, s'est penchée vers moi avec un sourire, très à l'aise, et m'a dit :

« Oh pardon ! Je ne voulais pas vous déranger. Je cherchais un coin tranquille. Je ne m'attendais pas à vous ! »

Puis, très vite :

« Vous avez des seins superbes ! »

C'est bien ce que je me disais. Elle appréciait le spectacle. Cette fille me plaisait.

« Merci ! Ils sont aussi très doux vous savez...

Vous voulez bronzer ici ? Installez-vous !

- Bronzer ? Si on veut, oui... »

Elle s'est posée à côté de moi, puisque je l'invitais.

Mais avant de s'allonger, elle a pris son temps, en se baissant, puis accroupie, puis à genoux, elle n'arrêtait pas de me regarder. Je la regardais aussi : c'était une belle brunette. Elle n'avait pas besoin de bronzage : sa peau était de miel. Elle a tout enlevé, en me fixant droit dans les yeux. Ma parole, elle me faisait un vrai strip-tease ! Elle n'avait pas grand'chose à retirer mais elle faisait ça bien, en prenant son temps, en se caressant devant moi. Elle avait un corps parfait, ferme et bien roulé. J'avais envie de la toucher.

Mais c'est elle qui a commencé :

« Vos seins sont doux, c'est vrai ? »

J'étais redressée sur mes coudes, je lui ai présenté mes seins dans mes mains :

« Viens voir ! »

Elle s'est approchée, elle m'a caressé les seins. Elle me regardait toujours.

C'est incroyable ce que cette fille me faisait de l'effet !

Elle prenait mes seins dans ses mains, à pleines mains et par en dessous, et les soupesait et les pressait et les pinçait un peu, exactement comme j'aime, ça me rendait dingue.

Sa bouche : j'ai eu envie de sa bouche... Et elle m'a embrassée.

Ses seins, ses seins contre les miens, c'était une sensation incroyable : je les touchais, je les caressais, je les prenais moi aussi dans mes mains...

Elle s'est penchée et m'a sucé les seins, l'un après l'autre : j'avais envie de crier tellement c'était bon. Et elle descendait, le ventre, les fesses, elle voulait tout, toucher caresser, embrasser lécher, et j'aimais ça, ça m'excitait, ma chatte se mouillait et s'ouvrait... pour elle. Alors elle est venue, l'a regardée, l'a caressée, y a glissé ses doigts pour l'écarter, y a mis sa bouche, sa langue, dessus, ses doigts, dedans... Elle était au dessus de moi et m'a présenté la sienne, juste au dessus de ma bouche. C'était du miel, une fleur exotique ou quelque chose comme ça, luisante et trempée : je l'ai pressée contre ma bouche et j'y ai enfilé ma langue, j'ai bu son jus et sucé ses plis, ses lèvres, son clito tout excité... Le mien n'en pouvait plus sous ses doigts habiles, sa langue experte : elle m'a fait jouir, vite, j'en ai crié ! Mon cri résonne encore dans les dunes... Le sien a suivi en écho, j'ai senti comme ça la secouait, on s'est cabrées toutes les deux comme des bêtes, quel pied !

On est restées là encore un moment, mais après, j'avais trop chaud, du sable partout et envie de bouger : je me suis levée pour rentrer.

Elle est partie de son côté, je ne sais pas qui était cette fille.

En rentrant au club, je me suis baignée à la piscine, puis j'ai pris une douche. Je me sentais bizarre, un peu frustrée : une fille, c'est bien mais il manque quelque chose... J'avais envie d'un mec !

C'est à croire que vous le saviez : tout à coup vous étiez là. Le temps de vous voir arriver, vous étiez à un pas. Je vous aimante ou quoi ? Bon, j'en avais très envie c'est vrai... Je vous l'ai bien fait comprendre. Vous ne vous êtes pas fait prier ! Vous bandez divinement... Vous m'avez prise debout, comme ça, dans cette douche, et c'était merveilleux d'être pénétrée, c'était exactement ce que je voulais !

Vous vous souvenez, vous ne vouliez pas que je crie ? Vous avez plaqué votre bouche contre la mienne, vous m'avez embrassée et j'ai crié dans votre bouche...

J'ai voulu vous voir jouir, vous m'avez montré et m'en avez mis partout, j'ai ri et c'était bon !


Vous savez que vous tombez toujours à pic, vous ?


Gena





dimanche

3e lettre de Cale H...


"Chère Gena,

Notre troisième rencontre m’a profondément troublé. À tel point que je me rends compte que j’en deviens impoli ! J’oublie de vous demander comment vous allez, de me partager vos délices et vos délires que j’ai pu connaître, un peu… trop peu… Qui sait ? Nous nous reverrons peut-être encore !

Cette troisième rencontre n’aurait jamais dû exister. Nous étions tous les deux dans un rôle qui n’était pas celui de nos rencontres précédentes. Qui peut-être n’était pas vraiment dans notre vie. Du moins, pour moi, c’était un rôle de substitution.

Je sortais à l’époque avec – enfin, je devrais dire plutôt j’entrais à l’époque dans – une petite brunette charmante qui adorait faire l’amour en levrette et qui avait eu la curieuse idée de faire, je ne sais pas trop comment, une petite fille. Alexandra. 3 ans. Charmante, quoique bavarde. Ce jour-là, ma brunette m’avait demandé si je pouvais m’occuper d’Alexandra. Elle me disait avoir à faire… je soupçonnais qu’elle avait surtout envie d’aller baiser ailleurs, et je ne l’en blâmais pas nécessairement. Enfin, je m’égare. J’avais donc décidé d’aller au parc. C’est un endroit agréable où il y a une plaine de jeux surveillée. Alexandra adorait y aller, rencontrer de nouveaux petits amis… et je soupçonnais que, sans s’en rendre compte, elle les allumait comme sa mère m’avait allumé !

Alexandra jouait donc et je rêvais nonchalamment, couché dans l’herbe. Soudain, je vous vis arriver. Il n’y avait pas de doute. C’était bien vous. La crinière blonde superbe. Le corps si fin qu’il pourrait passer dans le chas d’une aiguille s’il n’y avait vos seins arrogants et si tentants ! Et cette commissure au creux de votre corps que je ne faisais qu’imaginer, cachée par une mini-jupe dévoilant des jambes à en bander… Je bandais déjà, dois-je vous l’avouer ! Vous étiez là, et vous teniez la main à un bambin de 4-5 ans… Vous m’avez reconnu et vous m’avez dit : c’est Spencer, mon fils… Celui-ci s’est enfui avec un sourire démoniaque vers la plaine de jeux. J’eus un doute : devais-je aller rechercher Alexandra pour la protéger de ce garçon qui semblait savoir ce qu’il voulait ?

Mon doute n’eut pas le temps de s’installer ni de se concrétiser en action. Vous vous étiez installée à une dizaine de mètres de moi, dans une position qui vous permettait de jeter un œil sur la plaine de jeux, tout en en jetant un autre vers moi. Je ne savais pas trop que faire à vrai dire. Mon sexe était gonflé comme il l’avait rarement été, mais nous étions dans un endroit public et – visiblement – vous ne vous étiez pas assise à côté de moi.

Vous me regardiez pourtant. Avec insistance et un sourire ravageur. Je vous vis allonger vos longues jambes. Je vous vis remonter, rien qu’un peu, votre courte jupe. Je vis vos doigts de la main droite caresser d’abord cette jupe si courte et si relevée, et puis s’aventurer plus loin. Je vis vos doigts commencer à exécuter un mouvement de haut en bas et de droite à gauche là où de toute évidence devait se trouver votre sexe, qu’il me semblait apercevoir puisque vous n’aviez, visiblement, pas de culotte. Le mouvement se faisait parfois rapide, parfois lent, parfois profond, parfois superficiel. Vos doigts allaient et venaient. Votre visage se transformait à vue d’œil. Vous sembliez vivre des moments d’extase inouïs… et c’est sans doute ce que vous viviez. Moi, j’étais là, immobile, figé. Calé. Je vous regardais… et c’était bon. Je ressentais une joie indicible. Je n’étais qu’un regard, mais dans ma tête j’étais vos doigts qui s’animaient dans des caresses de plus en plus humides et libidineuses. C’était vraiment émouvant. Votre regard était, quant à lui, erratique, plongé dans un autre monde… sauf quand tout à coup vous m’avez regardé droit dans les yeux et que je vis sur vos lèvres s’inscrire un sourire béat et lumineux. Mon regard ne put s’empêcher de revenir à votre main, toujours posée sur votre sexe, et je crus bien voir s’échapper un fin filet d’un liquide dont le goût douçâtre et chaud me revint instantanément en mémoire.

Je me remettais à peine de ce spectacle incroyable lorsque je vis votre fils Spencer revenir calmement vers vous, tenant, bien entendu, par la main la mignonne Alexandra. Ils étaient adorables. Dès qu’ils vous atteignirent, Alexandra courra vers moi en riant aux éclats. Elle me raconta les mille folies qu’ils avaient accomplies. Après quelques minutes, Spencer s’approcha de nous pour récupérer Alexandra. En passant, il me glissa un bout de papier sur lequel sa maman avait écrit :
Oups ! J’étais estomaqué. Je ne savais plus trop que faire. Ni comment faire. Je vous ai regardée et votre sourire m’encouragea, avec un léger mouvement de la tête. Jamais on ne m’avait lancé un tel défi. Je n’allais pas caler. Pas maintenant.

Je me suis assis en position de tailleur, j’ai descendu doucement la fermeture de ma braguette, et j’ai sorti – ou bien est-il sorti lui-même tout seul tant il était gonflé – mon sexe qui ne s’y attendait pas vraiment. J’ai essayé de contrôler sa sortie, mais un fait est certain : il était là à l’air libre. J’ai décalotté mon membre et mes doigts timides mais agiles commencèrent à roucouler autour de mon gland. C’était un mouvement quasi imperceptible pour quelqu’un qui n’aurait pas su ce que je faisais. Mes doigts tournoyaient le long du frein de mon prépuce, là où c’est le plus sensible. J’en frissonnais à chaque mouvement sans savoir ce qui était le plus délicieux : ce plaisir physique que je me procurais ou le fait que vous me regardiez d’un air très concentré mais extatique ? J’aurais pu écourter la tension, mais je m’étais pris au jeu. Le mouvement restait discret. Je suais de lourdes gouttes de plaisir. Soudain, vous m’avez regardé plus attentivement encore, vous avez ouvert votre bouche en lui imprimant un mouvement d’aspiration. Vous étiez à dix mètres de moi, mais je me sentis réellement aspiré, secoué par une décharge exquise tout en sentant ma semence visqueuse s’étaler sur ma main. J’ai fermé les yeux pour essayer d’échapper à ce délire.

Quand je les ai rouverts, vous ramassiez vos effets pour vous diriger vers la plaine de jeux pour récupérer Spencer. Avant de vous en aller, vous vous êtes encore tournée vers moi, pour m’adresser un sourire et un baiser qui annonçaient la certitude d’une prochaine rencontre.

Alexandra m’a rejoint et je l’ai reconduite chez sa mère. Celle-ci, après avoir embrassé sa fille, m’a saisi dans ses bras et m’a susurré qu’elle rêvait de se faire prendre par derrière… Mais mon outil avant n’était plus en état. J’étais entièrement vidé, et pour la première fois de ma vie, je me suis enfui sans satisfaire cette magnifique brunette.

Je ne pensais plus qu’à vous !

Cale H"

Ce texte n'est pas de moi, c'est la troisième lettre de Cale.
Il va falloir que je réponde...

jeudi

Porte cochère

Elle ne savait pas comment il était arrivé jusqu'à elle. Comment le désir de l'un avait rencontré le désir de l'autre. Ici ou là, par les mots, écrits ou dits. Leurs mots étaient doux et brûlants, se répondaient, s'invitaient au désir, le partageaient...
Elle ne sait plus comment, mais ce désir était devenu permanent. Inextinguible. Insatiable. Quelquefois il s'endormait, la journée, le temps de faire ce qu'on fait. Parce que la vie est comme ça... Mais toujours il revenait. Déterminé, sûr, comme un grondement joyeux, qui suit sa course inéluctable, un ruisseau de printemps qui se gonfle à la fonte des neiges...
Elle se sentait vivante, brûlante, vibrante. Elle se caressait en y pensant. Elle pensait elle savait, qu'il se caressait aussi. Et d'y penser, de l'imaginer, ça faisait monter, multiplier son désir. Son plaisir.
Et puis il y avait ces rendez-vous. Furtifs, mouvants, brûlants. Elle ne savait pas grand chose de lui. Et lui, si peu d'elle... Mais peu importait. Elle suivait son intuition. Et son désir. Une femme comme elle, sans histoires... Et là, elle plongeait dans l'underground, elle désirait un inconnu, qui lui murmurait des douceurs, des mots crus, des mots caresses et plaisir.
Elle lui avait raconté qu'elle traversait une bonne partie de la ville, le matin, pour aller travailler, à pied. Par où elle passait. Il avait dit « Je sais ». Comment savait-il ? Peu importe...
Il avait demandé ce qu'elle souhaitait. Elle avait dit. Il avait dit ce qu'il aimait. Elle avait vibré. Il avait demandé « Tu désires ...? ». Elle avait dit « Oui ! ».
Et puis un matin, en traversant un passage sombre, une ruelle étroite où elle pressait le pas sur les pavés, elle avait vu une porte s'ouvrir. Une grosse porte de bois, vers une entrée de cour, un jardin, un bout de ciel. La lumière l'avait surprise. Et plus encore, entendre prononcer son nom. Leurs deux noms. Leurs prénoms secrets juste entre eux. C'était lui. Elle était entrée. La porte refermée, c'était un autre monde, porche en pierres claires, cour et jardin vert... Les bruits de la ville étaient comme estompés. Un endroit improbable, mais comme on trouve parfois au coeur des vieilles cités, un jardin au ventre de la ville.
Elle n'avait pas le temps. Il n'avait pas le temps. Il fallait faire vite. En un pas elle était contre lui. Contact. Un baiser. Si peu, et tellement...
Elle était pleine de désir. Déjà. Encore... Elle était chaude au dedans, humide, vibrante. Et elle sentait son désir à lui, corps à corps à travers les vêtements. Il avait passé la main sous sa jupe, avait caressé la vulve, trouvé la fente chaude et mouillée, glissé un doigt, l'avait pénétrée ainsi, par cette caresse, un moment hors du temps...
Puis elle s'était enfuie : elle devait partir, alors il lui avait dit « File ! »
Elle avait gardé son désir, son plaisir en elle toute la journée. Et la nuit. Et le jour suivant.
Un autre matin il lui avait présenté son désir, lui avait montré son sexe dressé, palpitant, chaud pour elle... Elle en était curieuse, elle en était gourmande, elle l'avait léché avidement...
Un autre jour, elle en avait envie, lui aussi, alors il l'avait prise debout, comme ça, contre le mur, elle avait joui intensément...
Puis le gong de l'heure, du temps, de la vie, l'avait jetée à nouveau dans la foule, dans la ville. Etourdie, éblouie, comblée. Jusqu'au prochain matin.
Il y avait les matins sans. Il n'était pas toujours là. Mais toujours en passant elle vibrait, frissonnait, le coeur battant, le corps vivant...
Il y avait les matins avec. Un matin un baiser volé. Un matin une caresse prolongée. Un autre jour, un début de plaisir, un frisson, une ivresse, qui les menait loin... En retard, bien sûr, après ça il fallait courir... Mais avec quelle absence de remords !

La vie était vivante, le présent gourmand, et le reste coulait de source.

La source



Est-ce qu'on sait où les mots nous mènent ?

Rien du tout et rien d'autre, je vous assure qu'il n'y a rien de tout cela entre lui et moi. C'est un ami, pas la porte à côté, mais on s'écrit sans papier, on se lit à l'écran.
Et puis voilà, on se montre des photos, oh n'allez pas vous imaginer, non, juste des paysages, des photos de vacances : des couchers de soleil, des natures et des verdures, des monts et vallées et merveilles. Un rocher, une cascade. Un pic, une source. Le saut d'une rivière. Sa gorge profonde et humide. Sa grotte encaissée. Son ruisseau qui s'y faufile. Son jet qui jaillit...
Enfin, que des choses gentilles, anodines, n'est-ce pas ?
Rien du tout et rien d'autre.
Les photos défilent, et puis voilà.
Et voilà qu'une image, allez savoir pourquoi, le retient par sa lumière, lui plaît particulièrement. Et le voilà qui m'explique combien cette photo l'inspire, l'émeut et le trouble. Cette image me dit-il, c'est l'origine du monde, c'est un sexe de femme, ouvert offert au ciel et au regard, les jambes écartées, la lumière y pénètre, et la source y coule...
Je ne m'y attendais pas. Un choc. Tout bascule. L'effet de ces mots sur moi, c'est soudain, troublant, et violent. La surprise de l'image qui surgit passe de mon cerveau à mon sexe, directement. Comme un réveil un sursaut, un truc irrésistible. Pas la peine de fermer les yeux, ça ne passe pas. Ça me prend comme une vague, une houle, un tsunami. Je porte mes mains à mon sexe, brûlant et trempé, palpitant. En un instant, je suis là, à me caresser sans retenue, à jouir violemment, le corps pris de secousses indicibles ...

Indicibles.
Je ne lui ai jamais dit.

Est-ce qu'on peut dire où les mots nous mènent ?
Peut-être ici.

mercredi

2e lettre de Cale H...

"Chère Gena,

Vous souvenez-vous de notre deuxième rencontre, aussi mystérieuse et envoûtante que la première, il faut bien l’avouer ?

C’était à une fête. Je ne sais plus trop bien laquelle, mais j’y étais accompagné d’une mignonne brunette dont j’ai oublié le nom. C’était une adepte de la sodomie, avec un cul assez serré… mais c’est le seul souvenir que j’en ai ! Toujours est-il que nous nous étions assis à une table du festin et que nous devisions gentiment, peut-être sur les qualités diverses des lubrifiants. Elle était à ma gauche et je n’ai pas fait trop attention quand quelqu’un est venu s’asseoir à ma droite. J’avais juste remarqué que c’était une blonde pulpeuse.

Nous en étions à l’entrée et je discutais toujours de cul avec ma brunette, nous faisant quelques projets pour la fin de la soirée. Soudain, je sentis une main ferme se poser sur ma braguette, l’ouvrir d’un geste assuré et se faufiler sur mon sexe qui gonfla instantanément. De toute évidence, la main ne venait pas de gauche, mais de droite. Elle ne pouvait donc être que celle de la blonde pulpeuse. La main d’un geste habile décalotta mon membre et ses doigts agiles commencèrent à roucouler autour de mon gland. Je reconnus alors instantanément cette main qui s’activait insidieusement, me serrant, me desserrant, me recouvrant, m’étendant, me taquinant. C’était vous, Gena sans gêne !

Je n’osais pas vous regarder ne sachant pas comment ma jolie brunette réagirait et je continuai donc à disserter stoïquement avec elle de la meilleure manière de s’enfoncer dans un trou de cul. Sans doute excitée par notre conversation, la brunette me glissa dans l’oreille qu’elle allait explorer les toilettes. À peine partie, je m’apprêtais à me tourner vers vous pour voir enfin de plus près votre charmant visage. Mais votre main droite, d’un geste habile, fit tomber votre serviette pendant que la gauche pinçait habilement mon gland du bout des ongles. Cette pincette eut pour effet de me plier en deux, je vis la serviette, me penchai pour la ramasser. Vous en avez profité pour me pousser vers le sol, me glisser entre vos deux jambes et me présenter une fente qui ruisselait déjà et sentait un miel voluptueux. Vous avez imprimé une légère poussée sur ma tête, mais c’était inutile : je me rapprochais déjà de ces lèvres finement sculptées et totalement lisses. J’eus juste le temps de visualiser un minuscule triangle touffu et de penser que vous étiez une vraie blonde… ma langue s’insinuait déjà dans cette grotte qui n’attendait que ça. J’avais déjà léché plus d’une femme, mais vous étiez la plus exquise. C’était un véritable baiser que nous échangions. Votre sexe semblait muni d’une langue vivante dialoguant intimement avec la mienne. Nous baignions tous les deux dans un flot de délices. Vint le moment où vos jambes se resserrèrent me calant définitivement, où votre main comprima la tête sur votre trésor et où je sentis tout votre corps se cabrer et votre sexe remplir ma bouche d’un liquide au goût douçâtre et chaud. C’est ainsi que j’appris à mes dépens – ou à mes délices – que vous étiez une femme fontaine. Je n’avais pas d’autres solutions que d’avaler le précieux liquide. Je sentis alors vos jambes se détendre et relâcher leur étreinte.

Je ramassai votre serviette, me relevai un peu ébahi, et vous la restituai en échangeant avec vous un regard profond, mais complètement délavé. J’eus juste le temps de vous dire « Je m’appelle Cale et jamais rien ne me cale » que vous vous leviez pour disparaître.

Je me retrouvai à côté de ma brunette qui me glissa dans l’oreille que les toilettes étaient désertes et qu’elle avait trouvé un endroit magnifique pour se faire enculer. Je la suivis, complètement hagard. L’endroit était effectivement lubrique et je l’enculai comme je ne l’avais jamais fait en n’arrêtant pas de penser à votre sexe que je venais de découvrir.

J’avais peur de ne jamais le revoir de près, mais j’envisageai brusquement la possibilité que nos chemins allaient encore se croiser. Cette seule pensée me fit décharger d’un coup, ce qui provoqua un soupir d’aise de la jolie brunette. Elle avait un cul magnifique, mais elle, je ne l’ai jamais revue.

Je ne pensais désormais plus qu’à notre prochaine rencontre…

Cale H"


Ceci n'est pas un texte de moi, mais une deuxième lettre de Cale : merci...
Gena


jeudi

Lettre de Cale H


"Chère Gena,

Quel bonheur de vous retrouver ici ! Êtes-vous toujours aussi tendre… enfin, tendre, c’est un euphémisme ! Je devrais plutôt dire « bandante », ou « entreprenante », ou « salope »… Je ne sais pas trop ! Nos rencontres ont toujours été tellement surprenantes !

Je me souviens de la première… Comment pourrais-je l’oublier d’ailleurs ? Ce fut une rencontre… humide !

C’était près d’une piscine où je venais de faire quelques longueurs. J’aime bien faire des longueurs en pensant à mon absence de langueur et à la longueur de ma trique quand je défonce une jolie brunette. Mais je m’égare… Je venais de faire quelques longueurs et j’avais rejoint les douches. J’adore prendre une douche bien chaude après avoir fait quelques longueurs. Il n’y avait personne dans la salle de douche et mes mains n’hésitaient pas à caresser au passage la jolie bosse de mon maillot. Ah, cette belle brunette allait voir ce qu’elle allait voir…

Mais c’est une blonde qui est entrée dans les douches. Et quelle blonde ! Un mini bikini rouge sculptait son corps qui était déjà sculptural ! C’est à peine si ses seins ronds pouvaient tenir en place. Ça, c’était de la poitrine. La petite culotte était vraiment petite. Mouillée, elle se collait sur une fente bien dessinée. Sûr, il ne devait pas y avoir beaucoup de poils par là… Elle me regarda d’un regard sulfureux… Enfin, vous m’avez regardé d’un regard sulfureux.

Moi, j’ai continué à savourer l’eau chaude qui dégoulinait. Je ne caressais plus ma bosse, mais elle n’avait pas disparu pour autant. Je pensais toujours à la brunette et à ce que j’allais lui faire… Elle allait le sentir ! C’est moi qui ai senti ! Sans prévenir, j’ai senti soudain se compresser sur mon dos deux tétons bien tendus et bien pointus. Mais surtout, j’ai senti une main se glisser dans mon maillot et saisir fermement ce qui ne pouvait même plus être qualifié de bosse. Je n’avais pas encore pris vraiment conscience de ce qui se passait que la main d’un geste habile décalottait mon membre et que les doigts agiles commençaient à roucouler autour de mon gland. À vrai dire, aucune brunette ne m’avait jamais fait un truc pareil. J’étais figé, bloqué entre deux seins qui tournoyaient dans mon dos, une main qui glissait sur mon ventre et une autre main qui s’activait insidieusement, me serrant, me desserrant, me recouvrant, m’étendant, me taquinant !

Je croyais que j’allais éclater quand je sentis vaguement les seins quitter mon dos, les mains me plaquer sur le mur et votre bouche m’engouffrer comme si elle n’avait plus rien mangé depuis des heures. C’est ainsi que j’ai découvert votre bouche plus envoûtante que deux vagins réunis, plus absorbante qu’un suçon tenace. Vous me suciez comme aucune autre femme ne m’avait jamais sucé, je le jure. Dans l’état d’excitation qui était le mien, je n’ai pas résisté longtemps. Dans un dernier mouvement de langue dévorant, vous m’avez fait gicler abondamment. J’étais dans un état d’extase absolu. L’eau chaude coulait sur ma peau pendant que ma semence arrosait votre bouche gourmande.

J’essayais vaille que vaille de reprendre mes esprits quand j’ai senti votre bouche m’abandonner, vos incroyables seins se coller à mon torse, vos bras entourer fermement mon cou et votre bouche se frayer un passage dans ma bouche. Votre langue onduleuse a alors déposé sur la mienne ce qu’elle avait gardé de mon sperme. Je l’ai sentie se détacher, accompagnée du reste de votre corps qui s’évaporait doucement. Je vous ai vue ramasser les deux triangles minuscules de votre soutien-gorge et tenter d’en recouvrir votre corps de rêve. Vous m’avez jeté un dernier regard sulfureux, vous m’avez souri en me disant « Je m’appelle Gena, mais jamais rien ne me gêna ! ». Et vous êtes partie.

Sur le moment, j’ai cru que je ne vous verrais plus et que je devrais me contenter de ce souvenir et de mes brunettes. Mais c’était mal vous connaître. Nous allions nous revoir et je n’ai jamais regretté une seule de nos rencontres.

Alors, vous retrouver ici… quelle merveille !

Cale H"


Ceci n'est pas un texte de ma plume : merci Cale !
Gena

dimanche

Siestivale

« Viens ! »

Je ne lui ai pas laissé le choix. Il n'a pas eu le temps de dire ouf. Je l'ai embarqué dans la chambre, et j'ai fermé la porte.

C'est l'heure de la sieste, on a bien le droit non ? Le droit d'ailleurs on s'en fout. Mais l'envie, ça oui on l'a. Moi en tout cas. Je sais que lui aussi. Il aime bien que je prenne les commandes, que le désir me guide. J'en suis toujours un peu intimidée, hésitante, comme s'il était dit que, quand même, ça ne se faisait pas... Mais j'en suis grisée aussi, car à chaque fois, alors que je m'en excuse presque, après, que je me justifie (« quelle coquine je fais, hein ? »), chaque fois il m'encourage, me conforte : « mais c'est très bien ! »

« Tu aimes ?

Oui ! »

C'est un homme délicieux que voulez-vous.

Enfin... c'est un homme !


Donc j'ai fermé la porte. Et le lit nous attendait. Mais là je n'ai pas hésité : « Ah non pas question de se coucher : pas tout de suite ! » Ni de se déshabiller, pas tout de suite non plus. Je voulais le caresser à travers les vêtements, d'abord... Je l'ai embrassé goulûment. Et il répondait, il en était gourmand... Et ses mains se glissaient déjà derrière, dans l'échancrure de mon pantalon, à la cambrure des reins, à la recherche des fesses, à les palper les caresser. J'adore !

Je me colle à lui un peu plus. C'est si bon que j'en gémis. Mes mains gambadent aussi, à travers son pantalon elles palpent les fesses, et puis devant : l'émotion se fait vive, à sentir la confirmation de son désir... Ohlala. Il a mis une ceinture, c'est vraiment sexy ça, il va me falloir l'enlever. Ô le geste, délicat et brute à la fois, de libérer un peu la boucle, puis toute la ceinture, comme un coup de fouet dans l'air... Je touche son sexe à travers le jean, je le dessine entre mes doigts, ça me fait de l'effet ! En même temps il ne perd ni son temps ni sa tête, a ouvert mon jean aussi, pour glisser sa main plus avant...

Et les seins ? Je lui offre mon décolleté, ils se dressent et se tendent vers lui : il se penche, libère un sein de sa dentelle, et le tête avec gourmandise. Il a choisi le gauche bien sûr, le plus sensible... Je m'en mords les lèvres de plaisir.

Je me sens toute chaude et mouillée en bas, tandis que ses doigts me caressent à travers la culotte... Oh, viens plus près ! (Je résiste à tout sauf au désir...) Et cette humidité-là me brûle, délicieusement. Alors sa main se glisse dedans, ses doigts trouvent et fouillent ma fente et je soupire, je gémis. J'en ai tant envie...

Envie de son sexe aussi. Alors je déboutonne, j'ouvre, je libère, à bas le pantalon, je caresse à travers le slip ce membre dur et doux et chaud, et puis j'enlève tout, à bas le slip aussi, il faut que je me penche et que j'y goûte, ce gland cette verge, c'est trop bon !

Je résiste encore à l'appel du lit, ne pas s'allonger tout de suite... Debout, nous alternons, l'un ou l'autre penché, sur la pointe des pieds ou sur une jambe, nous voici nus et face à face : je prends son sexe en main, je le guide vers ma fente qui le réclame, pour une caresse du gland sur ma vulve, et puis une pénétration douce, avide, fusionnelle, corps à corps et bouches unies...

J'ai envie d'autre chose encore. Je ne dis rien mais je fais. Il me suit dans cette danse que je guide, nos corps aiment danser ensemble, cet accord ce jeu...

Je me penche en avant, sur le bois du lit, à hauteur de mon pubis, je lui tends les fesses et l'attire à moi, j'ai envie de ça, être prise par derrière... Il vient me lécher, sa langue est un délice et j'aime ça d'habitude, mais là je veux autre chose... Il a compris, il vient, mon vagin est ouvert offert, et son pénis entre et va et vient, encore et encore... Je sens ses cuisses contre mes cuisses, ses couilles me taper doucement à chaque mouvement... Délice et plaisir me submergent, je vois des étoiles et je gémis, je me tiens au lit et je crie !

Nous finirons par nous coucher, enfin, et jouir ensemble, face à face, les yeux dans les yeux...


Quelle coquine je fais, hein...