dimanche

3e lettre de Cale H...


"Chère Gena,

Notre troisième rencontre m’a profondément troublé. À tel point que je me rends compte que j’en deviens impoli ! J’oublie de vous demander comment vous allez, de me partager vos délices et vos délires que j’ai pu connaître, un peu… trop peu… Qui sait ? Nous nous reverrons peut-être encore !

Cette troisième rencontre n’aurait jamais dû exister. Nous étions tous les deux dans un rôle qui n’était pas celui de nos rencontres précédentes. Qui peut-être n’était pas vraiment dans notre vie. Du moins, pour moi, c’était un rôle de substitution.

Je sortais à l’époque avec – enfin, je devrais dire plutôt j’entrais à l’époque dans – une petite brunette charmante qui adorait faire l’amour en levrette et qui avait eu la curieuse idée de faire, je ne sais pas trop comment, une petite fille. Alexandra. 3 ans. Charmante, quoique bavarde. Ce jour-là, ma brunette m’avait demandé si je pouvais m’occuper d’Alexandra. Elle me disait avoir à faire… je soupçonnais qu’elle avait surtout envie d’aller baiser ailleurs, et je ne l’en blâmais pas nécessairement. Enfin, je m’égare. J’avais donc décidé d’aller au parc. C’est un endroit agréable où il y a une plaine de jeux surveillée. Alexandra adorait y aller, rencontrer de nouveaux petits amis… et je soupçonnais que, sans s’en rendre compte, elle les allumait comme sa mère m’avait allumé !

Alexandra jouait donc et je rêvais nonchalamment, couché dans l’herbe. Soudain, je vous vis arriver. Il n’y avait pas de doute. C’était bien vous. La crinière blonde superbe. Le corps si fin qu’il pourrait passer dans le chas d’une aiguille s’il n’y avait vos seins arrogants et si tentants ! Et cette commissure au creux de votre corps que je ne faisais qu’imaginer, cachée par une mini-jupe dévoilant des jambes à en bander… Je bandais déjà, dois-je vous l’avouer ! Vous étiez là, et vous teniez la main à un bambin de 4-5 ans… Vous m’avez reconnu et vous m’avez dit : c’est Spencer, mon fils… Celui-ci s’est enfui avec un sourire démoniaque vers la plaine de jeux. J’eus un doute : devais-je aller rechercher Alexandra pour la protéger de ce garçon qui semblait savoir ce qu’il voulait ?

Mon doute n’eut pas le temps de s’installer ni de se concrétiser en action. Vous vous étiez installée à une dizaine de mètres de moi, dans une position qui vous permettait de jeter un œil sur la plaine de jeux, tout en en jetant un autre vers moi. Je ne savais pas trop que faire à vrai dire. Mon sexe était gonflé comme il l’avait rarement été, mais nous étions dans un endroit public et – visiblement – vous ne vous étiez pas assise à côté de moi.

Vous me regardiez pourtant. Avec insistance et un sourire ravageur. Je vous vis allonger vos longues jambes. Je vous vis remonter, rien qu’un peu, votre courte jupe. Je vis vos doigts de la main droite caresser d’abord cette jupe si courte et si relevée, et puis s’aventurer plus loin. Je vis vos doigts commencer à exécuter un mouvement de haut en bas et de droite à gauche là où de toute évidence devait se trouver votre sexe, qu’il me semblait apercevoir puisque vous n’aviez, visiblement, pas de culotte. Le mouvement se faisait parfois rapide, parfois lent, parfois profond, parfois superficiel. Vos doigts allaient et venaient. Votre visage se transformait à vue d’œil. Vous sembliez vivre des moments d’extase inouïs… et c’est sans doute ce que vous viviez. Moi, j’étais là, immobile, figé. Calé. Je vous regardais… et c’était bon. Je ressentais une joie indicible. Je n’étais qu’un regard, mais dans ma tête j’étais vos doigts qui s’animaient dans des caresses de plus en plus humides et libidineuses. C’était vraiment émouvant. Votre regard était, quant à lui, erratique, plongé dans un autre monde… sauf quand tout à coup vous m’avez regardé droit dans les yeux et que je vis sur vos lèvres s’inscrire un sourire béat et lumineux. Mon regard ne put s’empêcher de revenir à votre main, toujours posée sur votre sexe, et je crus bien voir s’échapper un fin filet d’un liquide dont le goût douçâtre et chaud me revint instantanément en mémoire.

Je me remettais à peine de ce spectacle incroyable lorsque je vis votre fils Spencer revenir calmement vers vous, tenant, bien entendu, par la main la mignonne Alexandra. Ils étaient adorables. Dès qu’ils vous atteignirent, Alexandra courra vers moi en riant aux éclats. Elle me raconta les mille folies qu’ils avaient accomplies. Après quelques minutes, Spencer s’approcha de nous pour récupérer Alexandra. En passant, il me glissa un bout de papier sur lequel sa maman avait écrit :
Oups ! J’étais estomaqué. Je ne savais plus trop que faire. Ni comment faire. Je vous ai regardée et votre sourire m’encouragea, avec un léger mouvement de la tête. Jamais on ne m’avait lancé un tel défi. Je n’allais pas caler. Pas maintenant.

Je me suis assis en position de tailleur, j’ai descendu doucement la fermeture de ma braguette, et j’ai sorti – ou bien est-il sorti lui-même tout seul tant il était gonflé – mon sexe qui ne s’y attendait pas vraiment. J’ai essayé de contrôler sa sortie, mais un fait est certain : il était là à l’air libre. J’ai décalotté mon membre et mes doigts timides mais agiles commencèrent à roucouler autour de mon gland. C’était un mouvement quasi imperceptible pour quelqu’un qui n’aurait pas su ce que je faisais. Mes doigts tournoyaient le long du frein de mon prépuce, là où c’est le plus sensible. J’en frissonnais à chaque mouvement sans savoir ce qui était le plus délicieux : ce plaisir physique que je me procurais ou le fait que vous me regardiez d’un air très concentré mais extatique ? J’aurais pu écourter la tension, mais je m’étais pris au jeu. Le mouvement restait discret. Je suais de lourdes gouttes de plaisir. Soudain, vous m’avez regardé plus attentivement encore, vous avez ouvert votre bouche en lui imprimant un mouvement d’aspiration. Vous étiez à dix mètres de moi, mais je me sentis réellement aspiré, secoué par une décharge exquise tout en sentant ma semence visqueuse s’étaler sur ma main. J’ai fermé les yeux pour essayer d’échapper à ce délire.

Quand je les ai rouverts, vous ramassiez vos effets pour vous diriger vers la plaine de jeux pour récupérer Spencer. Avant de vous en aller, vous vous êtes encore tournée vers moi, pour m’adresser un sourire et un baiser qui annonçaient la certitude d’une prochaine rencontre.

Alexandra m’a rejoint et je l’ai reconduite chez sa mère. Celle-ci, après avoir embrassé sa fille, m’a saisi dans ses bras et m’a susurré qu’elle rêvait de se faire prendre par derrière… Mais mon outil avant n’était plus en état. J’étais entièrement vidé, et pour la première fois de ma vie, je me suis enfui sans satisfaire cette magnifique brunette.

Je ne pensais plus qu’à vous !

Cale H"

Ce texte n'est pas de moi, c'est la troisième lettre de Cale.
Il va falloir que je réponde...

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