dimanche

Siestivale

« Viens ! »

Je ne lui ai pas laissé le choix. Il n'a pas eu le temps de dire ouf. Je l'ai embarqué dans la chambre, et j'ai fermé la porte.

C'est l'heure de la sieste, on a bien le droit non ? Le droit d'ailleurs on s'en fout. Mais l'envie, ça oui on l'a. Moi en tout cas. Je sais que lui aussi. Il aime bien que je prenne les commandes, que le désir me guide. J'en suis toujours un peu intimidée, hésitante, comme s'il était dit que, quand même, ça ne se faisait pas... Mais j'en suis grisée aussi, car à chaque fois, alors que je m'en excuse presque, après, que je me justifie (« quelle coquine je fais, hein ? »), chaque fois il m'encourage, me conforte : « mais c'est très bien ! »

« Tu aimes ?

Oui ! »

C'est un homme délicieux que voulez-vous.

Enfin... c'est un homme !


Donc j'ai fermé la porte. Et le lit nous attendait. Mais là je n'ai pas hésité : « Ah non pas question de se coucher : pas tout de suite ! » Ni de se déshabiller, pas tout de suite non plus. Je voulais le caresser à travers les vêtements, d'abord... Je l'ai embrassé goulûment. Et il répondait, il en était gourmand... Et ses mains se glissaient déjà derrière, dans l'échancrure de mon pantalon, à la cambrure des reins, à la recherche des fesses, à les palper les caresser. J'adore !

Je me colle à lui un peu plus. C'est si bon que j'en gémis. Mes mains gambadent aussi, à travers son pantalon elles palpent les fesses, et puis devant : l'émotion se fait vive, à sentir la confirmation de son désir... Ohlala. Il a mis une ceinture, c'est vraiment sexy ça, il va me falloir l'enlever. Ô le geste, délicat et brute à la fois, de libérer un peu la boucle, puis toute la ceinture, comme un coup de fouet dans l'air... Je touche son sexe à travers le jean, je le dessine entre mes doigts, ça me fait de l'effet ! En même temps il ne perd ni son temps ni sa tête, a ouvert mon jean aussi, pour glisser sa main plus avant...

Et les seins ? Je lui offre mon décolleté, ils se dressent et se tendent vers lui : il se penche, libère un sein de sa dentelle, et le tête avec gourmandise. Il a choisi le gauche bien sûr, le plus sensible... Je m'en mords les lèvres de plaisir.

Je me sens toute chaude et mouillée en bas, tandis que ses doigts me caressent à travers la culotte... Oh, viens plus près ! (Je résiste à tout sauf au désir...) Et cette humidité-là me brûle, délicieusement. Alors sa main se glisse dedans, ses doigts trouvent et fouillent ma fente et je soupire, je gémis. J'en ai tant envie...

Envie de son sexe aussi. Alors je déboutonne, j'ouvre, je libère, à bas le pantalon, je caresse à travers le slip ce membre dur et doux et chaud, et puis j'enlève tout, à bas le slip aussi, il faut que je me penche et que j'y goûte, ce gland cette verge, c'est trop bon !

Je résiste encore à l'appel du lit, ne pas s'allonger tout de suite... Debout, nous alternons, l'un ou l'autre penché, sur la pointe des pieds ou sur une jambe, nous voici nus et face à face : je prends son sexe en main, je le guide vers ma fente qui le réclame, pour une caresse du gland sur ma vulve, et puis une pénétration douce, avide, fusionnelle, corps à corps et bouches unies...

J'ai envie d'autre chose encore. Je ne dis rien mais je fais. Il me suit dans cette danse que je guide, nos corps aiment danser ensemble, cet accord ce jeu...

Je me penche en avant, sur le bois du lit, à hauteur de mon pubis, je lui tends les fesses et l'attire à moi, j'ai envie de ça, être prise par derrière... Il vient me lécher, sa langue est un délice et j'aime ça d'habitude, mais là je veux autre chose... Il a compris, il vient, mon vagin est ouvert offert, et son pénis entre et va et vient, encore et encore... Je sens ses cuisses contre mes cuisses, ses couilles me taper doucement à chaque mouvement... Délice et plaisir me submergent, je vois des étoiles et je gémis, je me tiens au lit et je crie !

Nous finirons par nous coucher, enfin, et jouir ensemble, face à face, les yeux dans les yeux...


Quelle coquine je fais, hein...



5 commentaires:

  1. c'est un pur délice de spontanéité, j'adore !

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  2. Quelle Coquine vous faites, effectivement ... ;)

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  3. Voilà ce qu'on appelle un récit enlevé ! Et il n'y a pas que le récit qui est enlevé semble-t-il... Ah, fichtre !!

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  4. Fichtre ! Vous trouvez que je l'ai enlevé ? Il avait l'air consentant...

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